Le diabète de type 2 ke sako ?
Le diabète de type 2 ou non insulino-dépendant est une maladie liée à plusieurs co facteurs déclencheurs : le surpoids ou obésité et une mauvaise hygiène alimentaire, la sédentarité, le tabagisme, l’hypertension, la dyslipidémie ( déséquilibre dans le taux de cholestérol ).
Le diabète correspond à un excès durable de la concentration de glucose dans le sang (hyperglycémie). Dans le cas du diabète de type 2, ce phénomène est provoqué par une perturbation du métabolisme glucidique.
Cette hyperglycémie provient d’une baisse de sensibilité des cellules – en particulier celles du foie, du muscle et du tissu adipeux – à l’insuline. Cette hormone pancréatique a pour rôle de faciliter la pénétration du glucose (leur principal carburant) dans les cellules, ce qui en diminue la concentration sanguine.
Pour répondre à la demande accrue en insuline découlant de cette insensibilité, les cellules insulinosécrétrices du pancréas en produisent davantage… jusqu’à s’épuiser. La production d’insuline devient alors insuffisante et le glucose s’accumule irrémédiablement dans le sang.
Qu’est ce qu’une glycémie dite « normale » ?
La glycémie normale est d’environ 1 g/l à jeûn. Elle varie au cours de la journée, augmente durant plusieurs heures après les repas, d’où la nécessité de réaliser cette mesure à jeûn le matin.
Si elle apparaît progressivement et insidieusement, la maladie a des conséquences graves, voire mortelles à long terme.
Les conséquences possibles du diabète et ses risques de complications :
- Sur le système cardio-vasculaire : dépôt de plaques lipidiques sur la paroi des gros vaisseaux des jambes, du coeur, de la tête avec risque de thrombose, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral. Les petits vaisseaux peuvent être également touchés ( risque d’atteinte de la rétine pouvant entrainer une cécité ).
- Sur le système neurologique : Atteinte des nerfs avec augmentation de la sensibilité à la douleur ou au contraire perte de sensibilité et / ou impuissance.
- Sur le système rénal : atteinte progressive de la fonction rénale conduisant à l’insuffisance rénale.
Les diabétologues tentent de mieux comprendre les mécanismes impliqués pour le prévenir et le traiter efficacement, tout en insistant sur l’importance du mode de vie dans sa survenue et donc dans sa prévention.
Comment prévenir la survenue du diabète de type 2 de façon naturelle ?
Si votre taux de sucre commence à frôler les limites, on n’attend pas !
Et on commence par respecter quelques règles de bon sens : il est primordial d’avoir une alimentation à index glycémique faible ou moyen ( qui ne va pas provoquer une forte élévation de la glycémie ).
On va favoriser les légumes et crudités ( surtout en début de repas, ils vont faire baisser l’index glycémique du plat ), on privilégie les fruits entiers aux jus, on cuit les aliments al dente ( surtout les pâtes si on en consomme ), on limite le sel ( il joue un rôle dans l’absorption du glucose au niveau intestinal), on réduit l’alcool, les sucres et les produits laitiers d’animaux.
On privilégie les légumineuses, les céréales type riz, petit épeautre, sarrasin ou encore quinoa.
On peut consommer de la cannelle ou encore de l’ail ( effet hypoglycémiant ).
On essaie de commencer ou reprendre une activité physique régulière : c’est très important pour la régulation de la glycémie !
En accompagnement et en soutien avec la phytothérapie , le chrome pourra être conseillé ( il abaisse l’insulinorésistance et réduit les compulsions sucrées ), le magnésium réduit aussi la résistance à l’insuline, un apport en vitamines B pour la prévention des complications ( B1,B3,B5), de la myrtille en gemmothérapie pour la prévention des yeux, des omégas 3 pour la prévention du système cardiovasculaire ( à condition de ne pas être sous traitement anti coagulant ).
On pourra aussi faire une petite cure d’oligo éléments zinc-nickel-cobalt ( le zinc est particulièrement important car souvent en carence chez le diabétique ).
On pensera aussi à vérifier son taux de vitamine D. Elle a des effets protecteurs et a un rôle dans la régulation de la glycémie.
N’oubliez pas, notre corps parle ! N’attendez pas d’avoir des maux ou des complications, anticipez et donnez lui toutes les chances de rester en pleine forme !
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Nous ne nous substituons pas à une avis médical ni à un traitement médical quel qu’il soit
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